jueves, 21 de noviembre de 2024

Gaza / Israël : la Cour Pénale Internationale (CPI) délivre des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, de l'ancien ministre de la Défense et d'un chef militaire du Hamas


Gaza / Israël : la Cour Pénale Internationale (CPI) délivre des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, de l'ancien ministre de la Défense et d'un chef militaire du Hamas



Nicolas Boeglin, Professeur de droit international public, Faculté de droit, Université du Costa Rica (UCR). Contact : nboeglin(a)gmail.com


Le 21 novembre 2024, la Chambre préliminaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) a annoncé qu'elle avait confirmé et délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de deux hauts dirigeants israéliens et d'un chef de l'aile militaire du Hamas à Gaza.

Les mandats d'arrêt concernent l'actuel Premier ministre et ministre de la Défense d'Israël jusqu'à il y a quelques semaines (voir le communiqué de presse officiel de la CPI) et un commandant militaire du Hamas considéré comme responsable de la planification et de la coordination de l'attaque du 7 octobre 2023 (voir le communiqué de presse).

Dans son premier communiqué concernant les autorités israéliennes, les juges de la CPI ont constaté que :

"With regard to the crimes, the Chamber found reasonable grounds to believe that Mr Netanyahu, born on 21 October 1949, Prime Minister of Israel at the time of the relevant conduct, and Mr Gallant, born on 8 November 1958, Minister of Defence of Israel at the time of the alleged conduct, each bear criminal responsibility for the following crimes as co-perpetrators for committing the acts jointly with others: the war crime of starvation as a method of warfare; and the crimes against humanity of murder, persecution, and other inhumane acts. The Chamber also found reasonable grounds to believe that Mr Netanyahu and Mr Gallant each bear criminal responsibility as civilian superiors for the war crime of intentionally directing an attack against the civilian population".

Comme à l'accoutumée, les plus hautes autorités israéliennes n'ont rien trouvé de mieux que d'accuser les trois juges de la CPI qui ont pris cette décision d'« antisémitisme » (voir article du TimesofIsrael). Une ONG comme Amnesty International s'est déclarée profondément satisfaite de cette décision, mais a également exigé que les Etats parties au Statut de Rome de 1998, qui a créé la CPI, respectent toutes leurs obligations (voir communiqué de presse).


Breve mise en contexte

La demande de mandats d'arrêt du Procureur de la CPI attendait patiemment depuis le 20 mai 2024, date à laquelle le Procureur de la CPI a formellement annoncé sa demande de mandats d'arrêt à l'encontre de trois dirigeants du Hamas et de deux hautes autorités israéliennes (voir le lien vers l'annonce en anglais et en français).  Le 20 mai, les Etats-Unis ont exprimé leur opposition catégorique à l'annonce du Procureur (voir le communiqué de presse du Département d'Etat).

Nous avions eu l'occasion d'analyser la portée de l'annonce du Procureur de la CPI (voir notre brève note du 20 mai en espagnol) ainsi que, quelques mois plus tard, les démarches entreprises par plusieurs Etats latino-américains auprès de la CPI pour soutenir cette demande en août 2024 (voir notre note à ce sujet en espagnol intitulée : "América Latina ante el drama en Gaza: a propósito de las observaciones enviadas por Bolivia, Brasil, Chile, Colombia y México a la Corte Penal Internacional (CPI)").

Contrairement à d'autres régions du monde, ce groupe d'Etats a confirmé l'Amérique Latine comme un bastion de la justice pénale internationale et de la lutte contre l'impunité rampante, notamment en ce qui concerne les exactions de toute sorte commises par Israël dans le territoire palestinien occupé.

Fin août 2024, le Procureur de la CPI a eu l'occasion de réitérer l'urgence de l'émission de ces mandats d'arrêt dans une déclaration totalement passée sous silence par les grands médias internationaux : voir notre article en espagnol intitulé « Gaza / Israël : le Procureur de la CPI réaffirme l'urgence des mandats d'arrêt ».

A noter que fin mai 2024, des journalistes d'investigation en Israël ont publié un long rapport sur le système d'écoute auquel les services secrets israéliens soumettaient les ordinateurs et le personnel de la CPI depuis de fort nombreuses années (voir l'article intitulé «Surveillance and intefrerence: Israel's covert war on ICC exposed»).


Les assassinats israéliens expliquent l'absence de mandats d'arrêt pour les autres dirigeants du Hamas après un long délai

Israël ayant procédé à l'assassinat des autres dirigeants du Hamas cités dans la requête du procureur de la CPI dans son communiqué du 20 mai, la Chambre préliminaire a maintenu les mandats d'arrêt aux deux responsables israéliens encore en vie et à un dirigeant du Hamas dont on pense qu'il a échappé à une tentative d'assassinat par les forces militaires israéliennes. Sa mort n'ayant pas été confirmée, la CPI n'a aucun moyen de l'exclure de sa demande. En revanche, nos chers lecteurs pourront lire la décision de la CPI du 9 septembre en vue de suspendre le mandat d'arrêt dans le cas spécifique du dirigeant palestinien du Hamas, Ismael Hanyeh, assassiné par Israël le 31 juillet à Téhéran après avoir assisté à l'investiture du nouveau président iranien (voir texte). 

La longue attente depuis le 20 mai 2024 était en partie due aux démarches initiées par le Royaume-Uni à la fin du mois de juin, ouvrant une période de temps procédurale pour les avis juridiques à soumettre par les États, les ONG et les individus aux trois juges de la CPI. Il convient de noter qu'à la suite des résultats des élections britanniques du 4 juillet, les nouvelles autorités britanniques ont choisi de suspendre cette gestion manifestement dilatoire adoptée par leurs prédécesseurs, probablement à la demande d'Israël (et de son fidèle allié nord-américain).

Les juges de la CPI ont également été soumis à des pressions diplomatiques de toutes sortes de la part de certains grands États donateurs pour qu'ils ne délivrent pas de mandats d'arrêt à l'encontre de dirigeants israéliens. 

Selon certains experts, les pressions diplomatiques exercées par les États-Unis sont allées encore plus loin, en demandant que, si une décision devait être prise, elle ne soit pas rendue publique avant le 5 novembre 2024, date des élections américaines.


Le caractere insensé de la soi-disant « guerre » d'Israël contre Gaza

Le dernier rapport des Nations Unies sur la situation à Gaza (voir le rapport du 19 novembre) rend compte du caractere insensé de l'action militaire israélienne à Gaza, qui a fait près de 44 000 morts (et plus de 100 000 blessés) :

"Between the afternoons of 12 and 19 November, according to the Ministry of Health (MoH) in Gaza, 307 Palestinians were killed and 932 were injured. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, at least 43,972 Palestinians were killed and 104,008 were injured, according to MoH in Gaza.

Between the afternoons of 12 and 19 November, three Israeli soldiers were killed in Gaza, according to the Israeli military. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, according to the Israeli military and official Israeli sources cited in the media, more than 1,576 Israelis and foreign nationals were killed, the majority on 7 October 2023 and its immediate aftermath. The figure includes 376 soldiers killed in Gaza or along the border in Israel since the beginning of the ground operation. In addition, 2,440 Israeli soldiers were reported injured since the beginning of the ground operation".

Comme on le sait, malgré une très faible couverture dans les médias grand public, le rapport A/79/384 (voir hyperlien), intitulé « Génocide en tant que suppression coloniale » par la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, a été présenté à l'Assemblée Générale des Nations Unies en octobre 2024 : sa lecture intégrale est recommandée, car il analyse et détaille l'intention génocidaire documentée des autorités israéliennes actuelles à Gaza (voir en particulier les paragraphes 11-23 et les paragraphes 42-48, ainsi que 68-82).  

Dans ce communiqué de presse du service de presse des Nations Unies du 30 octobre 2024, on peut écouter sa présentation en espagnol ; nos chers lecteurs pourront vérifier par eux-mêmes si ce communiqué de presse et le rapport auquel il se réfère ont été mentionnés dans les médias grand public. Ou si, comme c'est souvent le cas, les agences de presse internationales et les médias internationaux ont ignoré ce rapport.

L'autrice de ce rapport s'est ensuite rendu au Canada le 3 novembre (voir article de de presse), interrogeant la société et le soutien des autorités canadiennes au drame indicible de Gaza, en accordant plusieurs interviews à différents médias canadiens (voir l'un d'entre eux).

Le 8 novembre 2024, les Nations Unies ont publié un autre rapport sur la période allant du 1er novembre 2023 au 30 avril 2024 (voir hyperlien) dans lequel on peut lire (page 6) que :

"The monitoring and verification of grave violations remained extremely challenging, including owing to access constraints, a high level of insecurity, and threats and direct attacks also on United Nations personnel, monitors and humanitarian actors. Nevertheless, verification work continued, with the number of killings verified by OHCHR by 2 September 2024 standing at 8,119 Palestinians in Gaza, including 2,036 women and 3,588 children (1,865 boys and 1,723 girls). Of these verified figures, 7,607 were killed in residential buildings or similar housing, out of which 44 per cent were children, 26 per cent women and 30 per cent men". 

Dans les recommandations finales, outre celles adressées aux autorités israéliennes (pp. 29-30), il est indiqué que les États membres des Nations Unies devraient également prendre certaines mesures (page 31) :

"72. The High Commissioner calls on Member States of the United Nations to: 

a. Consistent with their obligations under international law, assess arms sales or transfers and provision of military, logistical or financial support to a party to the conflict, with a view to cessation of such support to the extent it implicates a real risk of facilitating commission of serious violations of international law; 

b. Support the work of the International Criminal Court in relation to the Occupied Palestinian Territory; exercise universal jurisdiction to try crimes under international law in national courts, consistent with international standards; and comply with extradition requests pertaining to suspects of such crimes to countries where they would face a fair trial;".

Le rapport d'une commission d'enquête des Nations Unies récemment publié A/79/363 (voir hyperlien) et qui a fait l'objet d'un communiqué de presse des Nations Unies du 14 novembre 2024 intitulé "UN Special Commitee finds Israel´s warfare methods in Gaza consistent with genocide, including use of starvation as  weapon of war"(voir hyperlien) mérite d'être mentionné : sa faible couverture par les médias internationaux, confirme une tendance devenue malheureusement habituelle depuis le 7 octobre 2023 pour tout rapport international (ou national) décrivant le drame innommable auquel Israël soumet la population civile palestinienne à Gaza.

Le 14 novembre 2024, la comparution d'un chirurgien ayant opéré des civils à Gaza devant une commission parlementaire britannique la veille a également été diffusée (voir vidéo), dans laquelle il détaille la volonté délibérée d'Israël de causer le plus grand dommage à la population civile, en particulier aux enfants.


En guise de conclusion

Depuis le 21 novembre 2024, la communauté internationale peut compter avec un second pas d'une importance capitale pour la justice pénale internationale, ainsi que pour la lutte contre l'impunité à laquelle les autorités israéliennes se sont habituées depuis de nombreuses années, assurées par une protection de leur allié nord-américain inconditionnel.

En février 2021, un tout premier pas avait été franchi, dans une décision peu médiatisée et peu analysée de la CPI se déclarant parfaitement habilitée juridiquement pour examiner la situation sur l'ensemble du territoire palestinien, sans exception d'aucune sorte : voir notre article en espagnol à ce sujet publié dans le Réseau International des Droits de l'Homme (RIDH) intitulé "Corte Penal Internacional (CPI) / Palestina: se despeja el camino para la justicia penal internacional". 

Lorsqu'une enquête a été formellement ouverte par le Bureau du Procureur de la CPI quelques semaines plus tard, les Etats-Unis ont exprimé leur refus catégorique (voir le communiqué du Département d'Etat du 3 mars 2021).

Il est à noter que cette annonce officielle de la CPI le 21 novembre a été précédée 24 heures plus tôt par une énième tentative des États-Unis au Conseil de Sécurité (voir notre brève note en espagnol), leur délégué choisissant d'exercer seul son droit de veto pour protéger Israël à Gaza, face aux 14 votes favorables des autres États Membres : il s'agit du quatrième veto solitaire des États-Unis depuis le 7 octobre 2023 au Conseil de Sécurité.

Le mandat d'arrêt délivré ce 21 novembre par la CPI oblige désormais les États membres du Statut de Rome (voir l'état officiel des signatures et ratifications) à livrer les deux dirigeants israéliens s'ils se trouvent sur leur territoire, ce qui rendra leurs déplacements à l'étranger nettement plus difficiles. La même possibilité s'étend également au dirigeant du Hamas susmentionné (et qui est considéré comme étant toujours en vie, soit quelque part dans la bande de Gaza, soit à l'extérieur de celle-ci). 

En même temps, cette décision de la Chambre préliminaire lance une longue procédure interne à la CPI pour la poursuite des deux dirigeants israéliens et du commandant militaire palestinien.  

Ces mandats d'arrêt envoient également un signal clair à divers États et secteurs politiques qui considèrent la justice pénale internationale comme partiale et orientée, en particulier sur le continent africain. 

Par ailleurs, ces mandats d'arrêt envoient un signal clair aux États qui, pour une raison ou une autre, jugent bon de négocier des accords bilatéraux avec les autorités israéliennes actuelles et de les annoncer au beau milieu d'un sommet mondial. Lors de la récente COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, le Costa Rica a créé la surprise en annonçant la signature d'un protocole d'accord avec Israël en matière d'environnement (voir le communiqué officiel de ses autorités environnementales du 13 novembre et le communiqué officiel de ses homologues en Israël) : le Costa Rica s'est vu décerner le prix de « Fossile du jour » par des organisations environnementales internationales (voir l'article publié dans l'hebdomadaire Ojoalclima, dont la toute dernière partie met en évidence le silence des autorités costariciennes sur le sujet).


Gaza / Israel: Corte Penal Internacional (CPI) emite órdenes de arresto contra Primer Ministro y (ex ) Ministro de Defensa de Israel y contra un dirigente del Hamás


Gaza / Israel: Corte Penal Internacional  (CPI) emite órdenes de arresto contra Primer Ministro y (ex) Ministro de Defensa de Israel y contra un dirigente del Hamás


Nicolas Boeglin, Profesor de Derecho Internacional Público, Facultad de Derecho, Universidad de Costa Rica (UCR). Contacto: nboeglin(a)gmail.com


Este 21 de noviembre del 2024, la Sala de lo Preliminar de la Corte Penal Internacional (CPI) ha anunciado haber confirmado y emitido órdenes de arresto contra dos altos dirigentes de Israel y contra un jefe del brazo militar del Hamás en Gaza.

Se trata de órdenes de arresto contra el actual Primer Ministro y Ministro de Defensa de Israel hasta hace una pocas semanas (véase comunicado de prensa oficial de la CPI) y en contra de un jefe militar del Hamás que se considera responsable de planear y de coordinar el ataque del 7 de octubre del 2023 (véase comunicado de prensa).

En su primer comunicado con relación a autoridades de Israel, se lee que los jueces de la CPI consideraron que:

"With regard to the crimes, the Chamber found reasonable grounds to believe that Mr Netanyahu, born on 21 October 1949, Prime Minister of Israel at the time of the relevant conduct, and Mr Gallant, born on 8 November 1958, Minister of Defence of Israel at the time of the alleged conduct, each bear criminal responsibility for the following crimes as co-perpetrators for committing the acts jointly with others: the war crime of starvation as a method of warfare; and the crimes against humanity of murder, persecution, and other inhumane acts. The Chamber also found reasonable grounds to believe that Mr Netanyahu and Mr Gallant each bear criminal responsibility as civilian superiors for the war crime of intentionally directing an attack against the civilian population".

Como ya viene siendo costumbre, en Israel sus máximas autoridades no encontraron nada mejor que acusar de "antisemitismo" a los tres jueces de la CPI que tomaron esta decisión (véase nota del TimesofIsrael).

Una ONG como Amnistía Internacional expresó su profunda satisfacción por esta decisión no sin exigir, acto seguido, a los Estados Partes al Estatuto de Roma de 1998 que crea la CPI, cumplir con todas sus obligaciones (véase comunicado de prensa).


Un breve recuento

La solicitud de órdenes de arresto presentada por el Fiscal de la CPI esperaba desde el pasado 20 de mayo del 2024: en efecto, fue la fecha en la que el Fiscal de la CPI anunció formalmente haberlos solicitado contra tres dirigentes del Hamás y contra las dos precitadas autoridades israelíes (véase enlace a anuncio en francés y en inglés).  Estados Unidos manifestó el mismo 20 de mayo su oposición categórica al anuncio hecho por el Fiscal (véase comunicado del Departamento de Estado).

Tuvimos al respecto la oportunidad de analizar el alcance del anuncio del Fiscal de la CPI (véase nuestra breve nota al respecto del mismo 20 de mayo) así como también, unos meses después, las gestiones realizadas por varios Estados de América Latina ante la CPI para confortar dicha solicitud en agosto del 2024: véase nuestra nota al respecto  titulada "América Latina ante el drama en Gaza: a propósito de las observaciones enviadas por Bolivia, Brasil, Chile, Colombia y México a la Corte Penal Internacional (CPI)

A diferencia de otras regiones del mundo, este grupo de Estados confirmó a América Latina como bastión de la justicia penal internacional y de la lucha contra una impunidad campante, en particular cuando de exacciones cometidas por Israel en el territorio palestino ocupado se trata.

A finales de agosto, el Fiscal de la CPI tuvo la oportunidad de reiterar la urgencia de emitir estas órdenes de captura en una declaración pasada totalmente por alto en grandes medios internacionales de prensa: véase al respecto nuestra nota titulada "Gaza / Israel: Fiscal de la Corte Penal Internacional (CPI) reafirma urgencia de órdenes de arresto".

No está de más señalar que a finales de mayo del 2024, periodistas de investigación en Israel publicaron un largo reportaje sobre el sistema de escuchas al que los servicios secretos israelíes tenían sometidas las computadoras  y el personal de la CPI desde muchos años (véase artículo, titulado "Surveillance and intefrerence: Israel's covert war on ICC exposed", cuya lectura completa se recomienda).


Asesinatos de Israel que explican que no haya órdenes de captura para los demás dirigentes del Hamás , en medio de una larga espera

Al haber procedido Israel al asesinato de los demás dirigentes del Hamás mencionados en la solicitud del Fiscal de la CPI en su anuncio del 20 de mayo, la Sala de lo Preliminar extendió las órdenes de arresto contra las dos autoridades israelíes en vida y contra un dirigente del Hamás que se piensa que escapó de un intento de asesinato por parte de las fuerzas militares israelíes. Al no haberse confirmado su muerte, la CPI no tiene cómo exlcuirlo de su solicitud. En cambio, ee puede consultar la decisión del 9 de septiembre de la CPI de suspender la órden  de captura en el caso específico del lider palestino del Hamás, Ismael Hanyeh, asesinado por Israel el 31 de julio en Teherán luego de asistír a la toma de posesión del nuevo Presidente de Irán (véase texto). 

La larga espera desde el 20 de mayo del 2024 se debió en parte a gestiones iniciadas por el Reino Unido a finales de junio, abriendo desde el punto de vista procesal, un plazo de tiempo para que opiniones jurídicas pudiesen ser remitidas por Estados, organizaciones no gubernamentales e individuos a los tres jueces de la CPI. Es de notar que al darse los resultados de las elecciones en el Reino Unido del 4 de julio, sus nuevas autoridades optaron por suspender esta gestión claramente de carácter dilatorio emprendida por sus antecesoras, posiblemente a solicitud de Israel (y de su incondicional aliado norteamericano).

Los jueces de la CPI también fueron objeto de presiones diplomáticas de toda índole  por parte de algunos de los principales Estados donantes, para que no emitieran ninguna órden de arresto contra dirigentes israelíes. 

Según algunos expertos, las presiones diplomáticas ejercidas por Estados Unidos fueron incluso más allá, al solicitar que, de tomarse una eventual decisión, no fuera dada a conocer antes del 5 de noviembre del 2024, fecha de las elecciones en Estados Unidos.¿Como así? Como se lee.

 

La insensatez de la denominada "guerra" de Israel en Gaza

El último informe de Naciones Unidas sobre la situación en Gaza (véase informe al 19 de noviembre) da cuenta de la insensatez de la acción militar israelí en Gaza, con casi 44.000 víctimas mortales identificadas ( y más de 100.000  personas heridas), al leerse que:

"Between the afternoons of 12 and 19 November, according to the Ministry of Health (MoH) in Gaza, 307 Palestinians were killed and 932 were injured. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, at least 43,972 Palestinians were killed and 104,008 were injured, according to MoH in Gaza.

Between the afternoons of 12 and 19 November, three Israeli soldiers were killed in Gaza, according to the Israeli military. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, according to the Israeli military and official Israeli sources cited in the media, more than 1,576 Israelis and foreign nationals were killed, the majority on 7 October 2023 and its immediate aftermath. The figure includes 376 soldiers killed in Gaza or along the border in Israel since the beginning of the ground operation. In addition, 2,440 Israeli soldiers were reported injured since the beginning of the ground operation".

Como bien se sabe, pese a una muy pobre difusión en grandes medios de prensa, en octubre del 2024 se presentó ante la Asamblea General de Naciones Unidas el informe A/79/384 (véase enlace), titulado "El genocidio como supresión colonial" por parte de la Relatora Especial sobre la situación de los derechos humanos en los territorios palestinos ocupados desde 1967: su lectura completa se recomienda, al analizar y detallar la documentada intención genocida de las actuales autoridades israelíes en Gaza (léanse en particular los párrafos 11-23 y los párrafos 42-48, así como 68-82).  

En esta nota del servicio de prensa de Naciones Unidas del 30 de octubre del 2024, se puede escuchar su presentación en español; nuestros estimables lectores podrán por sí mismos verificar si esta nota de prensa y el informe al que refiere fueron mencionados en los principales medios de prensa en Costa Rica. O si, como suele suceder, en Costa Rica y en otras latitudes, las agencias internacionales de noticias y los medios de prensa internacionales hicieron caso omiso de este informe.

La autora de este informe se trasladó luego a Canadá el pasado 3 de noviembre (véase nota de prensa), interpelando de paso a sociedad y a las autoridades canadienses ante el drama indecible que se vive en Gaza, con varias entrevistas a distintos medios de prensa (véase una de ellas).



Foto del bombardeo en Gaza ocurrido el 13 de noviembre del 2024 en el area de Al-Mawasi: se puede apreciar el impacto causado en el suelo debido al uso de potentes artefactos explosivos que Irael utiliza de manera reiterada al bombardear campamentos de desplazados y refugiados en Gaza. Foto extraída de artículo de prensa titulado " 'I don´t care who´s president there. I just want may kids to survive in Gaza' ", Magazine+972 (Israel), edición del 14 de noviembre del 2024


El pasado 8 de noviembre del 2024, Naciones Unidas hizo público otro informe sobre el período que va del 1 de noviembre del 2023 al 30 de abril del 2024 (véase enlace) en el que se puede leer (página 6) que:

"The monitoring and verification of grave violations remained extremely challenging, including owing to access constraints, a high level of insecurity, and threats and direct attacks also on United Nations personnel, monitors and humanitarian actors. Nevertheless, verification work continued, with the number of killings verified by OHCHR by 2 September 2024 standing at 8,119 Palestinians in Gaza, including 2,036 women and 3,588 children (1,865 boys and 1,723 girls). Of these verified figures, 7,607 were killed in residential buildings or similar housing, out of which 44 per cent were children, 26 per cent women and 30 per cent men". 

En las recomendaciones finales, además de las dirigidas a las autoridades israelíes (pp. 29-30), se lee que los Estados Miembros de Naciones Unidas deben también adoptar algunas medidas (página 31):

"72. The High Commissioner calls on Member States of the United Nations to: 

a. Consistent with their obligations under international law, assess arms sales or transfers and provision of military, logistical or financial support to a party to the conflict, with a view to cessation of such support to the extent it implicates a real risk of facilitating commission of serious violations of international law; 

b. Support the work of the International Criminal Court in relation to the Occupied Palestinian Territory; exercise universal jurisdiction to try crimes under international law in national courts, consistent with international standards; and comply with extradition requests pertaining to suspects of such crimes to countries where they would face a fair trial;".

El informe de una Comisión de Investigación de Naciones Unidas dado a conocer recientemente A/79/363 (véase enlace) y que ha sido objeto de un comunicado de prensa del 14 de noviembre del 2024 de Naciones Unidas  titulado "UN Special Commitee finds Israel´s warfare methods in Gaza consistent with genocide, including use of starvation as  weapon of war" (véase enlace) merece mención: al igual que su escasa difusión en los medios internacionales de prensa, como ya viene siendo costumbre desde el 7 de octubre del 2023 cuando se trata de informes que describen el drama indecible al que Israel somete a la población civil palestina en Gaza.

El 14 de noviembre del 2024 también se difundió una comparecencia de un cirujano que operó a civiles en Gaza ante una comisión del Parlamento británico, realizada el día anterior (véase video), en la que este profesional detalla la intención deliberada de provocar el mayor daño la población civil, en particular a niños, por parte de Israel.


A modo de conclusión

Desde este 21 de noviembre, la comunidad internacional asiste a un segundo peldaño que reviste una enorme importancia para la justicia penal internacional; como también para la lucha contra una impunidad a la que se habían acostumbrado las autoridades israelíes desde hace ya muchos años, confiadas en el manto protector de su incondicional aliado norteamericano.

En febrero del 2021, un primer peldaño había sido colocado, en una decisión de la CPI pocamente difundida y analizada en la que se declara perfectamente habilitada desde el punto de vista jurídico, para examinar la situación en todo el territorio palestino, sin excepción de ningún tipo: véase nuestra nota al respecto publicada en la Red Internacional de Derechos Humanos (RIDH) y titulada "Corte Penal Internacional (CPI) / Palestina: se despeja el camino para la justicia penal internacional". Al abrirse formalmente una investigación por parte de la Fiscalía una semanas después, Estados Unidos manifestó su rechazo categórico (véase comunicado del Departamento de Estado del 3 de mazro del 2021).

Es de notar que este anuncio oficial de la CPI  de este 21 de noviembre fue precedido 24 horas antes de un enésimo intento por parte de Estados Unidos dentro del Consejo de Seguridad (véase nuestra breve nota al respecto), optando su delegación por ejercer de manera solitaria su veto para resguardar a Israel en Gaza, frente a 14 votos a favor de los demás Estados Miembros: se trata del cuarto veto solitario de Estados Unidos desde el 7 de octubre del 2023 en el Consejo de Seguridad

La órden de arresto emitida este 21 de noviembre por la CPI exije ahora a los Estados Miembros al Estatuto de Roma (véase estado oficial de firmas y ratificaciones) entregar a ambos dirigentes israelíes si se encuentran en su territorio, lo cual dificultará significativamente sus desplazamientos en el exterior. La misma posibilidad se extiende también al líder del Hamás mencionado (y que se considera que sigue en vida, ya sea en alguna parte en Gaza, sea fuera de Gaza). 

A la vez esta decisión de la Sala de lo Preliminar inicia un largo trámite interno en la CPI, de cara al enjuiciamiento de ambos dirigentes israelíes y del jefe militar palestino.  

Estas órdenes de arresto además mandan una clara señal a diversos Estados y sectores políticos que consideraban la justicia penal internacional sesgada y orientada, en particular en el continente africano. 

De paso, estas órdenes de arresto envían una señal inequívoca a Estados que, por alguna razón, consideran oportuno negociar acuerdos bilaterales con las actuales autoridades de Israel y anunciarlos en plena cumbre mundial. Durante la reciente COP29 en Bakú, Azerbaiyán, Costa Rica sorprendió a muchos al anunciar la firma de un Memorandum de Entendimiento (MoU) con Israel en materia ambiental (véase comunicado oficial de sus autoridades ambientales del 13 de noviembre y comunicado oficial de sus homólogas en Israel): por lo pronto, Costa Rica obtuvo el poco decoroso galardón de "Fósil del Día" otorgado por organizaciones ecologistas internacionales (véase artículo publicado en el semanario Ojoalclima, cuya parte final exhibe a las autoridades costarricenses).



miércoles, 20 de noviembre de 2024

Gaza / Israel: nuevo veto solitario de Estados Unidos en el Consejo de Seguridad


Gaza / Israel: un nuevo veto solitario de Estados Unidos en el Consejo de Seguridad 


Nicolas Boeglin, Profesor de Derecho Internacional Público, Facultad de Derecho, Universidad de Costa Rica (UCR). Contacto: nboeglin(a)gmail.com


Este 20 de noviembre, Estados Unidos optó por cuarta vez por vetar de forma solitaria un proyecto de resolución exigiendo un cese al fuego inmediato en Gaza (véase nota oficial de Naciones Unidas y  cable de la agencia de noticias Reuters). 

Tuvimos la oportunidad de analizar el primer veto norteamericano de este tipo observado el 18 de octubre del 2023 en el Consejo de Seguridad (Nota 1). 

El último informe de Naciones Unidas sobre la situación en Gaza (véase informe al 19 de noviembre) da cuenta de la insensatez de la acción militar israelí en Gaza, con casi 44.000 víctimas mortales identificadas, al leerse que:

"Between the afternoons of 12 and 19 November, according to the Ministry of Health (MoH) in Gaza, 307 Palestinians were killed and 932 were injured. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, at least 43,972 Palestinians were killed and 104,008 were injured, according to MoH in Gaza.

Between the afternoons of 12 and 19 November, three Israeli soldiers were killed in Gaza, according to the Israeli military. Between 7 October 2023 and 19 November 2024, according to the Israeli military and official Israeli sources cited in the media, more than 1,576 Israelis and foreign nationals were killed, the majority on 7 October 2023 and its immediate aftermath. The figure includes 376 soldiers killed in Gaza or along the border in Israel since the beginning of the ground operation. In addition, 2,440 Israeli soldiers were reported injured since the beginning of the ground operation".


El proyecto de resolución en breve

El texto de este proyecto de resolución vetado este 20 de noviembre se reproduce en la parte final en su integralidad (versión en inglés únicamente disponible remitida desde Nueva York): el texto consta de 12 considerandos, y de 9 párrafos operativos (denominados "OP" en la jerga diplomática en Naciones Unidas), entre los que se destaca el OP1, el OP2 y el OP3 que se leen como sigue:

"1. Recalls the Security Council’s primary responsibility to uphold international peace and security and demands an immediate, unconditional and permanent ceasefire to be respected by all parties; and further reiterates its demand for the immediate and unconditional release of all hostages;

2. Reiterates its demand that the parties comply with their obligations under international law in relation to persons they detain;

3. Demands immediate access by the civilian population in the Gaza Strip to basic services and humanitarian assistance indispensable to its survival, while rejecting any effort to starve Palestinians, and further demands the facilitation of full, rapid, safe and unhindered entry of humanitarian assistance at scale to and throughout the Gaza Strip and its delivery to all Palestinian civilians who need it, including to civilians in besieged north Gaza, who are in urgent need of immediate humanitarian relief, under the coordination of the United Nations;"

Es de notar que los promotores del texto acordaron no referir en ninguna parte del texto al Capítulo VII de la Carta de Naciones Unidas (mantenimiento de la paz y de la seguridad internacional), posiblemente esperando que la delegación de Estados Unidos lo pudiera aceptar sin esa mención específica. No fue el caso. 


Una explicación del voto norteamericana errática

La explicación de voto del delegado de Estados Unidos (véase texto oficial) hace caso omiso de varios puntos contenidos en la misma resolución, e ignora que Estados que también tienen a rehenes de su nacionalidad capturados en Gaza desde hace más de 13 meses (como por ejemplo Francia, Reino Unido y Rusia) sí votaron a favor del texto. 

Las críticas que emite con respecto al contenido del  texto así como la reiterada y sostenida referencia al Hamás del delegado de Estados Unidos pueden ser comparados a su total ausencia por parte de la delegada del Reino Unido, al explicar porqué votó a favor (véase texto de intervención), o a la intervención del delegado de Francia (véase texto). De igual manera resultan de interés las intervenciones de los dos otros Estados Miembros permanentes en el Consejo de Seguridad; la del delegado de China (véase texto) y la del representante de Rusia (véase texto). 

Cabe precisar que este proyecto de resolución fue objeto de intensas negociaciones durante las últimas tres semanas, propuesto por los 10 Estados Miembros no permanentes, y que recibió el voto afirmativo de los 14 restantes integrantes del Consejo de Seguridad. 

Es de saludar la habilidad y la pericia de los promotores de esta iniciativa para obtener un texto que permitiera un apoyo generalizado dentro del Consejo de Seguridad, con la excepción usual cuando se trata de resguardar los intereses de Israel: Estados Unidos.

Aislada y solitaria, la delegación de Estados Unidos reafirma de esta manera su incondicional apoyo a Israel, pese a haber concluido la contienda electoral norteamericana: la cual, de alguna manera, limitaba significativamente el margen de maniobra de la diplomacia norteamericana en Oriente Medio, un aspecto que tuvimos la oportunidad de explicar en una nota anterior (Nota 2).


A modo de conclusión

Para Israel y Estados Unidos, la presión  debería ir en aumento en lo que queda del año 2024 en Naciones Unidas. "Liberada" de la contienda electoral, la administración del actual Presidente saliente de Estados Unidos está aún a tiempo de no vetar una resolución que condene a Israel en el Consejo de Seguridad: pero para ello deberá también librarse de los círculos de influencia que orientan su política exterior en Oriente Medio.  

Es muy probable que este nuevo veto solitario de Estados Unidos lleve a la presentación de un texto similar para ser votado esta vez por la Asamblea General de Naciones Unidas (193 Estados Miembros) en los próximos días: en esta ocasión, Israel (y su incondicional aliado norteamericano) podrán contar, desde América Latina,  con los únicos votos en contra de Argentina y de Paraguay, que parecen haberse sustituido desde hace unos meses a las pequeñas islas del Pacífico usualmente presentes con Estados Unidos e Israel en votaciones de este tipo en Naciones Unidas (Nota 3). 


- - Notas - -


Nota 1: Véase al respecto BOEGLIN N., "Gaza / Israel: breves reflexiones con relación al veto de Estados Unidos al proyecto de resolución en el seno del Consejo de Seguridad presentado por Brasil", edición del 18 de octubre del 2023. Texto disponible aquí.


Nota 2: Véase al respecto BOEGLIN N., "Entre certezas y una incertidumbre: la elección de Donald Trump, Estados Unidos e Israel, con referencia a episodio del 2016", edición del 7 de noviembre del 2024. Texto disponible aquí.


Nota 3: En el artículo referenciado en la Nota 2, se indicaba que: "Siempre el pasado 14 de noviembre, la Tercera Comisión de la Asamblea General de Naciones Unidas votó su tradicional resolución sobre el derecho a la libre determinación del pueblo palestino (véase comunicado de prensa de Naciones Unidas, pasado por alto en los medios de prensa norteamericanos...) con una mayoría raramente alcanzada de 170 votos a favor, 9 abstenciones y 6 votos en contra: Argentina, Estados Unidos, Hungría, Israel, Paraguay, Nauru y República Checa. En América Latina, entre los votos a favor se destaca en este 2024 el de Guatemala, Panamá optando por abstenerse (cuando había votado a favor en el 2023), al tiempo que Argentina y Paraguay vienen a sustituir a los pequeños Estados isleños del Pacífico que en el 2023 acompañaron a Israel y a Estados Unidos, votando en contra



- - - Material - - -


Texto del Proyecto de Resolución 2024/S/835


The Security Council,

Reaffirming the purposes and principles of the Charter of the United Nations, and recalling all of its relevant resolutions on the situation in the Middle East, including the Palestinian question, including resolutions 2712, 2720 (2023), 2728 and 2735 (2024),

Reaffirming that all parties to conflicts must comply with their obligations under international law, including international humanitarian law and, as applicable, human rights law, and underscoring the importance of holding accountable those responsible for all violations of international law,

Deploring all attacks against civilians and civilian objects, as well as all violence and hostilities against civilians, and all acts of terrorism, 

Recalling its rejection of any forced displacement of the civilian population, including children, in violation of international law including international humanitarian law and international human rights law, and 

Recalling that the taking of hostages, is prohibited under international law,

Underscoring that respect for the International Cour of Justice and its functions, including but not limited to the exercise of its advisory jurisdiction, is essential to international law and justice and to an international order based on the rule of law,

Expressing its deep alarm over the ongoing catastrophic humanitarian situation in Gaza, including the lack of adequate healthcare services and the state of food insecurity creating a risk of famine notably in the north, and its grave impact on children, women and other civilians,

Commending the ongoing efforts of the United Nations under the leadership of its Secretary-General, and regional and international actors, toward de-escalation and to secure the release of the hostages and address the humanitarian crisis, 

Emphasizing the importance of all parties facilitating the provision of humanitarian assistance by UN agencies and other humanitarian actors, further emphasizing that actions obstructing the operations of these actors may contravene the UN Charter and undermine international peace and security efforts, 

Expressing deep alarm at the number of humanitarian workers killed in Gaza, and recalling its demand in resolutions 2712 (2023), 2720 (2023), and 2728 (2024) that all parties to the conflict comply with their obligations under international law, including international humanitarian law, including with regard to humanitarian access, the safety and security of humanitarian personnel and their freedom of movement,

Reiterating its unwavering commitment to the vision of the two-State solution, with the Gaza Strip as part of the Palestinian State, and where two democratic States, Israel and Palestine, live side by side in peace within secure and recognized borders, consistent with international law and relevant UN resolutions, and in this regard stresses the importance of unifying the Gaza Strip with the West Bank under the Palestinian Authority,

  1. Recalls the Security Council’s primary responsibility to uphold international peace and security and demands an immediate, unconditional and permanent ceasefire to be respected by all parties; and further reiterates its demand for the immediate and unconditional release of all hostages;
  2. Reiterates its demand that the parties comply with their obligations under international law in relation to persons they detain;
  3. Demands immediate access by the civilian population in the Gaza Strip to basic services and humanitarian assistance indispensable to its survival, while rejecting any effort to starve Palestinians, and further demands the facilitation of full, rapid, safe and unhindered entry of humanitarian assistance at scale to and throughout the Gaza Strip and its delivery to all Palestinian civilians who need it, including to civilians in besieged north Gaza, who are in urgent need of immediate humanitarian relief, under the coordination of the United Nations;
  4. Calls on all parties to fully comply with international law, including international humanitarian law, notably with regard to the protection of civilians, especially women and children, and persons hors de combat as well as with regard to the protection of civilian objects;
  5. Demands that the parties fully, unconditionally, and without delay implement all the provisions of Security Council resolution 2735 (2024), leading to, inter alia, the release of hostages, the exchange of Palestinian prisoners, the return of the remains of hostages who have been killed, the return of Palestinian civilians to their homes and neighbourhoods in all areas of Gaza, including in the north, and a full withdrawal of Israeli forces from Gaza;
  6. Underscores that UNRWA remains the backbone of the humanitarian response in Gaza, calls on all parties to enable the Agency to carry out its mandate as adopted by the General Assmebly, in all areas of operation, with full respect for the humanitarian principles of humanity, neutrality, impartiality, and independence, and to respect international humanitarian law, including the protection of UN and humanitarian facilities, and welcomes the Secretary-General’s and UNRWA’s commitment to fully implement the recommendations of the Independent Review of Mechanisms and Procedures to Ensure Adherence by UNRWA to the Humanitarian Principle of Neutrality;
  7. Requests a written assessment from the Secretary-General on the implementation of this resolution within three (3) weeks of its adoption;
  8. Further requests the Secretary-General to submit a comprehensive written report to the Security Council within 90 days of the adoption of this resolution which should include a needs assessment for Gaza in the short, medium and long-term, an elaboration of the humanitarian, social and economic consequences of the conflict in Gaza, and an overview of the work of different parts of the UN system relevant to Gaza along with recommendations on how to strengthen coordination across these parts;
  9. Decides to remain actively seized of the matter.



jueves, 7 de noviembre de 2024

Entre certezas y una incertidumbre: la elección de Donald Trump, Estados Unidos e Israel, con referencia a episodio del 2016


Entre certezas y una incertidumbre: la elección de Donald Trump, Estados Unidos e Israel, con referencia a episodio del 2016


Nicolas Boeglin, Profesor de Derecho Internacional Público, Facultad de Derecho, Universidad de Costa Rica (UCR). Contacto: nboeglin(a)gmail.com


"29. En mayo, la Comisión de Investigación concluyó que Israel, mediante su “asedio total”, había convertido en arma de guerra la retención de bienes vitales, incluida la asistencia humanitaria, para obtener beneficios estratégicos y políticos, lo que constituía castigo colectivo y represalia contra la población civil, y, por ende, violaciones directas del derecho internacional humanitario. Según la Comisión de Investigación, la práctica de Israel de hacer padecer hambre como método de guerra afectaría a toda la población de Gaza durante décadas, y tendría consecuencias especialmente negativas para los niños. En sus solicitudes de órdenes de detención, el Jefe de la Fiscalía de la Corte Penal Internacional concluyó que, mediante su asedio total a Gaza y las restricciones arbitrarias a la transferencia de suministros esenciales, así como los ataques contra civiles, la obstrucción de la ayuda y los ataques a trabajadores humanitarios y la matanza de personal humanitario, Israel había utilizado medios criminales para alcanzar sus objetivos militares y el castigo colectivo como parte de un plan común. Cabía citar entre ellos los de causar de manera intencionada la muerte, la inanición, grandes sufrimientos y lesiones graves, hacer padecer hambre como método de guerra y dirigir intencionalmente ataques contra civiles". 

Extracto del informe de Naciones Unidas  A/79/363 (véase enlace) objeto de un comunicado de prensa del 14 de noviembre del 2024 titulado "UN Special Commitee finds Israel´s warfare methods in Gaza consistent with genocide, including use of starvation as  weapon of war" (véase enlace) escasamente referenciado en medios internacionales de prensa.


Introducción

El mundo tomó nota de la elección a la presidencia de Estados Unidos del candidato Donald Trump el pasado 5 de noviembre, cuya gestión oficial iniciará formalmente el 20 de enero del 2025 en la Casa Blanca. 

Para la protección del ambiente, las diversas iniciativas en materia de descarbonización de la economía mundial y de  transición de cara al cambio climático, así como para el multilateralismo, su elección deja presagiar años difíciles, así como también para Oriente Medio.

Cabe precisar que uno de los primeros líderes en expresar su profunda satisfacción con el resultado de las elecciones en Estados Unidos fue el actual Primer Ministro de Israel (véase nota de Reuters), el cual se apresuró también en mantener una larga conversación telefónica con el nuevo presidente electo de Estados Unidos (véase nota de RFI), la primera de este último con un dirigente desde el exterior. Recientemente, el mismo Primer Ministro israelí precisó  a la prensa en Israel haber tenido dos conversaciones telefónicas adicionales con el nuevo mandatario electo norteamericano (véase nota de prensa del TimesofIsrael).


Los números de la candidata demócrata en breve

Con respecto a los resultados en Estados Unidos de las elecciones, si se comparan los números de votantes en las elecciones del 2020 y del 2024, resulta de interés notar que:

- en el 2020, el Presidente Joe Biden recibió el apoyo de un poco más de 81 millones de electores, y Donald Trump el apoyo de un poco más de 74 millones de electores; 

- en el 2024, la candidata Kamala Harris reunió mucho menos apoyo (un poco más  de 73,5 millones) al tiempo que Donald Trump aumentó ligeramente el número de votantes a su favor, con un poco más de 76,5 millones de votos obtenidos.

Esta sustantiva pérdida de votos en favor del Partido Demócrata en cuatro años plantea dudas muy válidas y se esperan estudios pormenorizados que permitan explicar a partir de mediciones diversas, esta baja de votantes norteamericanos en su favor.



¿Un período de incertidumbre para Israel?

No se ha filtrado el contenido exacto de la(s) conversación(es) entre Donald Trump y el Primer Ministro israelí, y ningún analista se ha aventurado a descifrar este silencio informativo bastante notorio.

Por lo pronto, el plazo de tiempo entre el 5 de noviembre del 2024  y el 20 de enero del 2025 puede resultar sumamente delicado para Israel, en la medida en que la denominada "impotencia voluntaria" ("impuissance volontaire" según la expresión muy certera de un experto galo, véase video) de Estados Unidos podría modificarse: parte de esta "impotencia voluntaria" consistió en giras reiteradas del jefe de la diplomacia norteamericana a Oriente Medio desde el 7 de octubre del 2023, acompañadas por un gran despliegue en materia de comunicación, así como en declaraciones oficiales de Estados Unidos ambiguas en favor de un cese al fuego en Gaza, que nunca se tradujeron en actos concretos para frenar la maquinaria destructora del aparato militar israelí.

Se sabe que, por simple cálculo electoral, tanto el Presidente actual de Estados Unidos como la candidata del Partido Demócrata, quien funge como su actual Vice Presidenta, consideraron que no podían tomar posiciones muy críticas hacia Israel durante la campaña electoral, ni interrumpir el flujo de cargamentos de municiones y armas desde Estados Unidos hacia Israel, ni votar a favor o abstenerse en el marco de votaciones en Naciones Unidas, en aras de no perder el apoyo de una parte de los electores demócratas y de electores indecisos favorables a Israel. 

Este cálculo electoral resulto a todas luces... erróneo. En efecto, esta postura posiblemente influyó negativamente para el Partido Demócrata, en particular en algunos "Swing States" (Estados bisagra) cruciales en Estados Unidos, en particular en Ohio, Pensilvania y Michigan, este último siendo un Estado que concentra una gran cantidad de votantes de confesión musulmana, oriundos de Oriente Medio y del Norte de África. Algunos medios de prensa (véanse este artículo de El Mundo en España y esta nota de TF1 en Francia de finales de octubre del 2024) advertían del riesgo de perder las elecciones en Michigan de mantener el Partido Demócrata una posición tan moderada ante las innumerables exacciones cometidas por Israel en Gaza desde la tarde/noche del 7 de octubre del 2023. 

Estudios de organizaciones civiles en Estados Unidos también (y ello desde octubre del 2023), alertaron en igual sentido: véanse este informe del Arab American Institute de octubre del 2023 y este otro de octubre del 2024. En este artículo publicado en enero del 2024 en el sitio de TheConversation, se puede leer que:

"Dans ce contexte, il n’est pas exclu que les votes des musulmans et des citoyens originaires du Moyen-Orient en faveur des candidats républicain et démocrate à la présidence en 2024 chutent de 50 % par rapport à 2020, ces électeurs décidant de rester chez eux ou de voter pour un candidat tiers.

Dans le Michigan, par exemple, cela pourrait signifier que Biden perdrait environ 55.000 voix, soit environ un tiers de la marge de victoire de 154 000 voix qu’il avait obtenue face à Trump en 2020.

Le Michigan n’est pas le seul État où les voix manquantes dans ces communautés pourraient compromettre les chances de victoire de Joe Biden".



Una reserva "calculada" de Estados Unidos hacia Israel que desapareció desde el 5 de noviembre

Ahora bien, esta reserva "calculada" favorable a Israel de la actual administración norteamericana (y que resultó erróneamente "calculada" dada la verdadera debacle observada en el campo demócrata...) ha dejado de existir desde la noche del 5 de noviembre del 2024. 

Considerando la estrecha relación del nuevo presidente electo con Israel, y el círculo de allegados a Donald Trump que forman parte del aparato de influencia pro-israelí en Estados Unidos (de los cuales algunos serán probablemente llamados a ocupar puestos importantes en su futura administración), hay un lapso de tiempo en el que Estados Unidos podría tomar cierta distancia con Israel, antes de la llegada del nuevo ocupante de la Casa Blanca. La lista de los promotores de esta iniciativa en el Congreso de Estados Unidos con fecha del 7 de mayo del 2024  para sancionar a la Corte Penal Internacional (CPI) en caso de investigar a los mandos políticos y militares de los aliados de Estados Unidos recoge a algunos de los precitados allegados. Dicha iniciativa, aprobada en junio del 2024 (véase nota de The Guardian), se justifica en aras, según se lee en el preámbulo, "To impose sanctions with respect to the International Criminal Court engaged in any effort to investigate, arrest, detain, or prosecute any protected person of the United States and its allies". Como detalle de interés, la iniciativa se presentó el 7 de mayo del 2024, semanas antes que el Fiscal de la CPI solicitara órdenes de arresto para dos dirigetes de Israel y tres del Hamás, el 20 de mayo (Nota 1).



Fotografía extraída del artículo titulado "After Trump´s victory, Palestinians cannot afford to wait until the next US election", publicado en Magazine+972 (Israel) en la edición del 7 de noviembre del 2024.

Nótese que el pasado 12 de noviembre, varias ONG denunciaron el hecho que Israel no ha cumplido con los requerimientos que Estados Unidos le exigió con relación a la entrada de la ayuda humanitaria en Gaza (véase carta conjunta). El día anterior desde la Liga de Estados Árabes se adoptó una fuerte condena  a Israel (véase texto de declaración final adoptada en Arabia Saudita). Este 14 de noviembre, fue la ONG Human Rights Watch (HRW) la que publicó un nuevo informe que delata las intenciones reales de Israel en Gaza al desplazar deliberadamente a grandes cantidades de palestinos en Gaza, titulado " 'Hopeless, starving and besieged'. Israel forced displacement of Palestinians in Gaza" (véase enlace). Este mismo día, fueron 90 congresistas norteamericanos demócratas los que han pedido a su Presidente establecer un régimen de sanciones en contra de un ministro israelí particularmente incendiario en las declaraciones oficiales que brinda (véase nota de CNN). Siempre el pasado 14 de noviembre, la Tercera Comisión de la Asamblea General de Naciones Unidas votó su tradicional resolución sobre el derecho a la libre determinación del pueblo palestino (véase comunicado de prensa de Naciones Unidas, pasado por alto en los medios de prensa norteamericanos...) con una mayoría raramente alcanzada de 170 votos a favor, 9 abstenciones y 6 votos en contra: Argentina, Estados Unidos, Hungría, Israel, Paraguay, Nauru y República Checa. En América Latina, entre los votos a favor se destaca en este 2024 el de Guatemala, Panamá optando por abstenerse (cuando había votado a favor en el 2023), al tiempo que Argentina y Paraguay vienen a sustituir a los pequeños Estados isleños del Pacífico que en el 2023 acompañaron a Israel y a Estados Unidos, votando en contra (Nota 2). Más allá de los giros recientes de las diplomacias  de Argentina y de Paraguay en Naciones Unidas cuando se trata de resguardar los intereses de Israel, estas y muchas otras iniciativas se van a multiplicar en lo que resta del 2024.   

El pasado 18 de noviembre del 2024, el Departamento del Tesoro de Estados Unidos anunció sanciones contra la fundación Amana en Israel, una entidad que fomenta y apoya la colonización en Cisjordania que se observa desde varios meses (véase comunicado oficial). Por su parte el Departamento de Estado anunció en esta misma fecha sanciones contra tres personas y tres organizaciones israelíes que también se dedican a la colonización ilegal y violenta de Cisjordania (véase comunicado oficial). En el 2016 se informó en Israel que parte de los fondos necesarios a la colonización de Cisjordainia provienen de ... Panamá (véase nota del Timesof Israel). Un reconocido consorcio de periodistas publicó en julio del 2024 este informe sobre los montajes financieros que terminan enviando millones de dólares a los promotores en Israel de la colonización de Cisjordania. 

De manera a confortar estas y muchas otras gestiones y condenas anteriores a la forma tan peculiar de Israel de responder al ataque sufrido el 7 de octubre del 2023, no está de más señalar la contundencia de la opinión consultiva de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) del 19 de julio pasado (Nota 3) en la que la justicia internacional declaró totalmente ilegal la ocupación israelí en el territorio palestino, llamando Israel a cesarla de inmediato y a proceder a indemnizar a las víctimas palestinas de esta ocupación ilegal: véase el texto en inglés y en francés, y en particular el párrafo dispositivo 285 adoptado por casi unanimidad de los integrantes de la CIJ. 


Pequeño acápite sobre Costa Rica

Se trata de una opinión consultiva de la CIJ  cuyos alcances desde el punto de vista jurídico fueron objeto de una resolución adoptada por una abrumadora votación en la Asamblea General el 18 de septiembre del 2024: una votación durante la cual la delegación de Costa Rica se abstuvo sin dar explicaciones ante las demás delegaciones en Nueva York (Nota 4), recordando su sorprendente voto en contra en diciembre del 2022, cuando la misma Asamblea General solicitó esta opinión consultiva a la CIJ: en aquella oportunidad los dos únicos Estados de América Latina en votar en contra fueron Costa Rica y Guatemala (Nota 5). 

La técnica del mutismo no pareciera ser el monopolio de la delegación costarricense en Nueva York al observarse también en la de Ginebra en abril del 2024, al votarse esta vez una resolución (véase texto) del Consejo de Derechos Humanos exigiendo un embargo de armas hacia Israel, optando Costa Rica por abstenerse (véase nota del medio Delfino.cr del 5 de abril del 2024). 

Nótese que durante la reciente COP29 en Bakú, Azerbaiyán, Costa Rica sorprendió a muchos al anunciar la firma de un Memorandum de Entendimiento (MoU) con Israel (véase comunicado oficial de sus autoridades ambientales del 13 de noviembre y comunicado oficial de sus homólogas en Israel): no se tiene claro si las autoridades de Costa Rica tienen claro las consecuencias que puede tener el exhibir de esta manera su acercamiento con Israel en plena cumbre mundial sobre el cambio climático en este mes de noviembre del 2024. No se tiene registro de ningún otro MoU sucrito por Israel en esta COP29 que haya sido anunciado por sus autoridades ambientales. Por lo pronto, la firma de este MoU ha causado la indignación de organizaciones sociales (véase nota del Semanario Universidad del 15 de enoviembre del 2024). 

Estas y otras posiciones de Costa Rica no deben ser entendidas como únicamente correspondientes a la actual administración (2022-2026). En diciembre del 2017, cuando Estados Unidos optó por reconocer a Jerusalén como capital de Israel, en abierta violación al consenco internacional existente desde 1947, a diferencia de muchos Estados de América Latina, Costa Rica optó por mantenerse en un extraño silencio (Nota 6).  


Un probable incremento de la presión sobre Estados Unidos

Más allá de las extrañezas que Costa Rica causa en foros internacionales, en particular en los últimos años cuando de Israel se trata, el repudio generalizado a Israel  ha ido creciendo y la presión sobre Estados Unidos debería aumentar en las próximas semanas: siendo el objetivo el de obtener de Estados Unidos condenas a Israel y sanciones endosadas desde Naciones Unidas de aquí el 20 de enero del 2025.

Estas iniciativas del mes de noviembre del 2024 desde la sociedad civil y desde la Liga de Estados Árabes o desde el mismo congreso norteamericano observadas en lo que va de este mes penúltimo mes del año 2024 probablemente sean acompañadas por muchas otras: todas posteriores al 5 de noviembre y todas buscando modificar la posición de Estados Unidos hacia Israel. Se trata de una posibilidad que desde el 5 de noviembre existe, tal y como lo intentaremos explicar en las líneas que siguen, a partir de lo observado a finales del año 2016. 

Al haberse extendido la maquinaria de destrucción israelí hacia el Líbano desde el 17 de septiembre, este 14 de noviembre varias ONG han denunciado el drama inhumano que viven numerosas familias libanesas y exigido un cese inmediato de las operaciones militares desproporcionales e indiscriminadas israelíes en el Líbano (véase carta).


Un episodio de diciembre del 2016

Con relación a Palestina, las actuales autoridades de Israel se encuentran en una situación similar a la de noviembre /diciembre del 2016- enero del 2017, época en la cual el tono entre el Presidente saliente de Estados Unidos (Barack Obama) e Israel se tensó significativamente. 

A tal punto que Estados Unidos optó por abstenerse  en una importante resolución que se votó el 23 de diciembre del 2016, la resolución 2334 (véase texto): esta histórica resolución fue adoptada con 14 votos a favor y una única abstención (Estados Unidos).

Cabe recordar que el proyecto de dicha resolución fue inicialmente presentado por Egipto, que optó por retirarlo luego de recibir su presidente (inamovible desde entonces...) llamadas y amenazas por parte del entonces primer ministro israelí (también inamovible...) y de Donald Trump, presidente electo norteamericano. Las gestiones de este último respondieron a una solicitud expresa hecha por Israel (véase nota de CNN). 

Retirado el proyecto egipcio, fueron entonces Malasia, Nueva Zelanda, Senegal y Venezuela los que sorprendieron a Estados Unidos (y a Israel...) endosando el mismo proyecto de resolución, para llevarlo esta vez a feliz término, y ello independientemente de las gesticulaciones de todo tipo del aparato diplomático israelí y de las gestiones del entonces ya muy hacendoso presidente electo norteamericano (véase nota de ElPais de España). Este ejercicio diplomático evidenció cuán fácil es hacerle cambiar de opinión a la diplomacia de Egipto, y la habilidad de los promotores de esta iniciativa para encontrar a cuatro Estados dispuestos a endosar sin titubeos su propuesta de manera inmediata. 

En este comunicado de prensa de Naciones Unidas de diciembre del 2016 se puede tener una idea de las posiciones oficiales expresadas por los integrantes del Consejo de Seguridad durante aquel 23 de diciembre ante la verdadera declaratoria de la ilegalidad del accionar de Israel en el territorio palestino ocupado detallada que contiene la resolución 2334. En el acta misma de esta sesión (véase documento S/PV/7853) se pueden leer las intervenciones completas de los 15 Estados integrantes del Consejo de Seguridad (incluyendo la del representante de Egipto), así como, en la parte final, las de los representantes de Israel (pp. 15-16) y de Palestina (pp. 16-18). 


La insensatez de la respuesta militar de Israel en Gaza

Como bien se sabe, pese a una muy pobre difusión en grandes medios de prensa, en octubre del 2024 se presentó ante la Asamblea General de Naciones Unidas el informe A/79/384 (véase enlace), titulado "El genocidio como supresión colonial" por parte de la Relatora Especial sobre la situación de los derechos humanos en los territorios palestinos ocupados desde 1967: su lectura completa se recomienda, al analizar y detallar la documentada intención genocida de las actuales autoridades israelíes en Gaza (léanse en particular los párrafos 11-23 y los párrafos 42-48, así como 68-82).  

En esta nota del servicio de prensa de Naciones Unidas del 30 de octubre del 2024, se puede escuchar su presentación en español; nuestros estimables lectores podrán por sí mismos verificar si esta nota de prensa y el informe al que refiere fueron mencionados en los principales medios de prensa en Costa Rica. O si, como suele suceder, en Costa Rica y en otras latitudes, las agencias internacionales de noticias y los medios de prensa internacionales hicieron caso omiso de este informe.

La autora de este informe se trasladó luego a Canadá el pasado 3 de noviembre (véase nota de prensa), interpelando de paso a sociedad y a las autoridades canadienses ante el drama indecible que se vive en Gaza, con varias entrevistas a distintos medios de prensa (véase una de ellas).



Foto del bombardeo en Gaza ocurrido el 13 de noviembre del 2024 en el area de Al-Mawasi: se puede apreciar el impacto causado en el suelo debido al uso de potentes artefactos explosivos que Irael utiliza de manera reiterada al bombardear campamentos de desplazados y refugiados en Gaza. Foto extraída de artículo de prensa titulado " 'I don´t care who´s president there. I just want may kids to survive in Gaza' ", Magazine+972 (Israel), edición del 14 de noviembre del 2024


El pasado 8 de noviembre del 2024, Naciones Unidas hizo público otro informe sobre el período que va del 1 de noviembre del 2023 al 30 de abril del 2024 (véase enlace) en el que se puede leer (página 6) que:

"The monitoring and verification of grave violations remained extremely challenging, including owing to access constraints, a high level of insecurity, and threats and direct attacks also on United Nations personnel, monitors and humanitarian actors. Nevertheless, verification work continued, with the number of killings verified by OHCHR by 2 September 2024 standing at 8,119 Palestinians in Gaza, including 2,036 women and 3,588 children (1,865 boys and 1,723 girls). Of these verified figures, 7,607 were killed in residential buildings or similar housing, out of which 44 per cent were children, 26 per cent women and 30 per cent men". 

En las recomendaciones finales, además de las dirigidas a las autoridades israelíes (pp. 29-30), se lee que los Estados Miembros de Naciones Unidas deben también adoptar algunas medidas (página 31):

"72. The High Commissioner calls on Member States of the United Nations to: 

a. Consistent with their obligations under international law, assess arms sales or transfers and provision of military, logistical or financial support to a party to the conflict, with a view to cessation of such support to the extent it implicates a real risk of facilitating commission of serious violations of international law; 

b. Support the work of the International Criminal Court in relation to the Occupied Palestinian Territory; exercise universal jurisdiction to try crimes under international law in national courts, consistent with international standards; and comply with extradition requests pertaining to suspects of such crimes to countries where they would face a fair trial;".

El informe de una Comisión de Investigación de Naciones Unidas dado a conocer recientemente A/79/363 (véase enlace) y que ha sido objeto de un comunicado de prensa del 14 de noviembre del 2024 de Naciones Unidas  titulado "UN Special Commitee finds Israel´s warfare methods in Gaza consistent with genocide, including use of starvation as  weapon of war" (véase enlace) merece mención: al igual que su escasa difusión en los medios internacionales de prensa, como ya viene siendo costumbre desde el 7 de octubre del 2023 cuando se trata de informes que describen el drama indecible al que Israel somete a la población civil palestina en Gaza.

El 14 de noviembre del 2024 también se difundió una comparecencia de un cirujano que operó a civiles en Gaza ante una comisión del Parlamento británico, realizada el día anterior (véase video), en la que este profesional detalla la intención deliberada de provocar el mayor daño la población civil, en particular a niños, por parte de Israel.

Por otro lado, en un largo artículo sobre su conversación con jóvenes soldados israelíes que intentaron como estudiantes perturbar una de sus conferencias en Estados Unidos, se lee por parte de un de los grandes historiadores del genocidio y especialista de la Shoah (véase artículo publicado en septiembre del 2024 en Orient XXI) que, desde al ataque en Rafah de mayo del 2024, su lectura personal es otra sobre las verdaderas intenciones de Israel:

"Ce n’est plus ce que je crois. Lors de mon séjour en Israël, j’avais fini par me convaincre que, depuis au moins l’offensive contre Rafah le 6 mai 2024, il n’était plus possible de nier qu’Israël s’était rendu coupable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’actions génocidaires systématiques. Cette attaque contre le dernier refuge de la population gazaouie — dont la plupart des membres avaient déjà été déplacés à plusieurs reprises par l’armée israélienne, qui les parquait de nouveau dans une soi-disant zone de sécurité — témoignait non seulement d’un mépris total pour les normes humanitaires, mais trahissait aussi l’objectif ultime d’Israël depuis le tout début du conflit : rendre l’entièreté de la bande de Gaza inhabitable et réduire sa population à tel état d’impuissance qu’elle se verrait vouée à l’extinction ou chercherait par tous les moyens à fuir ce territoire ravagé".

El último informe de situación en Gaza antes de las elecciones en Estados Unidos, al 5 de noviembre del 2024 (véase enlace), detallaba cómo se ha mantenido un dramático saldo de muertes y de heridos en Gaza en las últimas semanas, con un saldo total que supera las 43.390 muertes identificadas (y un saldo desconocido de personas muertas cuyos cuerpos yacen bajo lo escombros o no logran ser identificados cuando son recuperados por los equipos de rescate o por otras personas):

"Between the afternoons of 29 October and 5 November, according to the Ministry of Health (MoH) in Gaza, 330 Palestinians were killed and 1,124 were injured. Between 7 October 2023 and 5 November 2024*, at least 43,391 Palestinians were killed and 102,347 were injured, according to MoH in Gaza.

Between the afternoons of 29 October and 5 November, three Israeli soldiers were reportedly killed in Gaza, according to the Israeli military. Between 7 October 2023 and 5 November 2024, according to the Israeli military and official Israeli sources cited in the media, more than 1,568 Israelis and foreign nationals were killed, the majority on 7 October 2023 and its immediate aftermath. The figure includes 368 soldiers killed in Gaza or along the border in Israel since the beginning of the ground operation. In addition, 2,394 Israeli soldiers were reported injured since the beginning of the ground operation.

The following are key deadly incidents reported between 28 October and 3 November, primarily in North Gaza governorate and An Nuseirat refugee camp in Deir al Balah governorate:

- On 28 October, at about 15:00, a residential block was hit near Al Fakhoura School, in Beit Lahiya Project, resulting in an unconfirmed large number of Palestinian fatalities and injuries who were either trapped under the rubble or remained on the streets.

- On 29 October, at about 1:00, seven Palestinians were reportedly killed and others injured when a house was hit in Beit Lahiya Project, in North Gaza.

- On 29 October, at about 18:00, 16 Palestinians, including women and children, were reportedly killed and dozens injured when a house, reportedly sheltering internally displaced persons (IDPs), was hit in Beit Lahiya.

- On 30 October, at about 13:30, nine Palestinians, including children, were reportedly killed and others injured when As Souk (market) Street was hit in Beit Lahiya Project, in North Gaza.

- On 31 October and 1 November, two residential buildings sheltering IDPs were reportedly hit, one in Jabalya camp and the other in Tal Az Za’tar area. Many dozens were reportedly killed, including children.

- On 31 October, at least 26 Palestinians, including four children and four women, were reportedly killed when two houses were hit in the New Camp north of An Nuseirat. The second house was hit when medical and PCD crews were reportedly gathered around the first house, resulting in the injury of at least 30 people, including a medic and two journalists.

- On 1 November, at about 12:50, 12 Palestinians were reportedly killed and dozens of others injured when the entrance of a school hosting IDPs was hit in An Nuseirat refugee camp. Caritas Jerusalem reported that two of its team members were injured during intense shelling in An Nuseirat refugee camp on 1 November 2024.

- On 1 November, at about 17:00, eight Palestinians were reportedly killed when a residential building was hit in An Nuseirat refugee camp.

- On 2 November, at about 10:00, 10 Palestinians were reportedly killed and others, including women and children, were injured when Al Berka area was hit in Beit Lahiya.

- On 2 November, around midnight, 12 Palestinian men, including a journalist, were reportedly killed when a four-storey residential building, reportedly sheltering IDPs from the north, was hit in camp 5 in An Nuseirat refugee camp. According to the Director of Al Awda Hospital in An Nuseirat, 42 fatalities and 150 injured patients were received as of the afternoon on 2 November".

El mismo informe más reciente (al 12 de noviembre del 2024) que registra un total de 43.665 muertes identificadas, confirma la destrucción y muerte a la que somete Israel de una semana a otra a la población civil palestina de Gaza.

Este otro informe de Naciones Unidas sistematiza y compila los datos al 5 de noviembre del 2024, con estadísticas cuyas dramáticas curvas siguen en aumento desde la tarde noche del 7 de octubre del 2023. 

Con relación a las cifras exactas de muertes en Gaza se leyó en un artículo publicado el 5 de julio del 2024 en la revista científica The Lancet  y titulado "Counting the dead in Gaza: difficult but essential", que es una cifra cercana a las 186.000 personas fallecidas las que se debería estimar en Gaza (con un corte al 19 de junio del 2024):

«In recent conflicts, such indirect deaths range from three to 15 times the number of direct deaths. Applying a conservative estimate of four indirect deaths per one direct death to the 37 396 deaths reported, it is not implausible to estimate that up to 186 000 or even more deaths could be attributable to the current conflict in Gaza. Using the 2022 Gaza Strip population estimate of 2 375 259, this would translate to 7·9% of the total population in the Gaza Strip". 

En un reciente artículo publicado por The Guardian el pasado 5 de septiembre (véase texto), se lee que de seguir con el ritmo de bombardeos en Gaza desde el 7 de octubre del 2023, serán 335.000 las personas muertas al concluir el 2024:

"If deaths continue at this rate – about 23,000 a month – there would be an additional 149,500 deaths by the end of the year, some six and half months from the initial mid-June estimate. Using the method, the total deaths since the conflict began would be estimated at about 335,500 in total".

Estas variaciones entre las estimaciones sobre el drama indecible que se observa en Gaza fluctuan debido 

- a la prohibición por parte de Israel para  que ingresen funcionarios de organizaciones internacionales e investigadores en aras de documentar lo que ahí ocurre, y; 

- a la eliminación física de periodistas palestinos por parte de Israel: al 31 de octubre del 2024, se registra el asesinato deliberado de 134 periodistas y comunicadores palestinos en Gaza desde el 7 de octubre del 2023 (véase informe del CPJ: una dato escalofriante que, al menos a la fecha, no ha dado lugar a condena alguna por parte del Colegio de Periodistas de Costa Rica, ni por parte de otras entidades usualmente muy sensibles a lo que le puede ocurrirle a un periodista.

Estas estimaciones son en parte respaldadas, desde la misma Israel, por diversas manifestaciones de altos oficiales confirmando la comisión de crímenes de guerra así como de actos de tortura contra prisioneros palestinos (véase, entre muchos, este documento interno del 26 de junio de un alto mando militar al Primer Ministro circulado en redes sociales así como este detallado artículo publicado en Israel por el medio digital Magazine+972 sobre testimonios de personas palestinas detenidas en la base militar ubicada en desierto del Neguev, Sde Teiman, dado a conocer el pasado 27 de junio y titulado "‘More horrific than Abu Ghraib’: Lawyer recounts visit to Israeli detention center. At Sde Teiman, Khaled Mahajneh found a detained journalist unrecognizable as he described the facility’s violent and inhumane conditions").

Desde la perspectiva ambiental esta vez y su impacto sobre los derechos humanos de la población civil en Gaza este reciente informe de octubre del 2024 titulado "Ecocide: Israel´s deliberate and systematic environmental destruction in Gaza", detalla el alcance del ecocidio intencional al que está procediendo Israel. En sus conclusiones (página 26) se señala que:

 "In conclusion, combined environmental and health consequences indicate a deliberate strategy aimed at systematically undermining the survival and well-being of the Palestinian population of Gaza, clearly demonstrating a calculated intent to inflict conditions of life designed to bring about its destruction".


Algunas entrevistas recomendadas

Para entender mejor la insensatez de la estrategia de Israel en Gaza, en abierta violación a las más elementales reglas del ordenamiento jurídico internacional (cuyo irrespeto debiera de ser, desde el estricto punto de vista jurídico, sancionado por el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas), no está de más referir a esta entrevista a una de las grandes especialistas francesas sobre Oriente Medio, a raíz de la  publicación de su libro que presentó en los primeros días del mes de octubre, titulado "Le livre noir de Gaza" (así como a esta nota en Libération y a esta otra en Le Monde del 8 de ocubre). Una segunda entrevista más reciente (31 de octubre) también es muy recomendada.

Para entender el juego sutil al que se han librado las autoridades de Israel desde el 7 de octubre del 2023 en aras de instrumentalizar el trauma que ha significado para la sociedad israelí,  con gran éxito en algunos circulos políticos en diversas latitudes del mundo,  nos permitímos recomendar esta reciente entrevista de Democracy Now del mes de octubre del 2024 a una especialista norteamericana sobre la sociedad israelí, titulada precisamente: "Naomi Klein: Israel has weaponised Oct 7th trauma to justity its genocide in Gaza".

Finalmente, la entrevista realizada por Democracy Now en Estados Unidos a final de octubre a la Relatora Especial de Naciones Unidas sobre los alcances de su último informe (informe A/79/384 titulado "El genocidio como supresión colonial")  merece igualmente una mención, dado el verdadero cerco informativo en varios  medios de prensa internacionales sobre los alcances de su labor (véase enlace a su entrevista, disponible en YouTube).

El pasado 14 de noviembre, la emisión televisiva "Le Débat" (del canal France24) evidenció una nueva vez la narrativa en la que los periodistas de Israel se sienten obligados a encerrarse, negando parte de la realidad constatable que se vive en Gaza y en el Líbano y muy certeramente descrita y analizada por expertos galos (véase emisión).


Trump-Israel o Israel-Trump: una misma visión del ocupante de la Casa Blanca

En diciembre del 2016, a solicitud del entonces primer ministro de Israel (siempre en el ejercicio del cargo en este 2024), el entonces presidente electo de Estados Unidos protagonizó acciones jamás observadas por parte de un presidente electo, al intentar frenar a toda costa la adopción de la resolución 2334 por parte del Consejo de Seguridad. 

Las diversas acciones posteriores a favor de Israel tomadas durante su administración (entre enero del 2017 y diciembre del 2020) permiten entender mejor su accionar para frenar a toda costa la adopción de dicha resolución por parte del Consejo de Seguridad, a saber (por orden cronológico):

- el traslado de la embajada de Estados Unidos en Israel de Tel Aviv a Jerusalén en mayo del 2018, lo cual motivó una demanda, aún pendiente de resolución, de Palestina ante la CIJ contra Estados Unidos (véase texto de la demanda). Cabe recordar que el anuncio oficial reconociendo a Jerusalén como capital de Israel se hizo el 6 de diciembre del 2017 (véase  nota oficial del Departamento de Estado). En diciembre del 2017, se votó una resolución en la Asamblea General de Naciones Unidas condenando el hecho de considerar a Jerusalén como capital, con un ejercicio previo en el Consejo de Segurida en el que Estados Unidos votó solitariamente en contra ante 14 votos a favor (véase nuestra nota al respecto). Esta nota obituaria de enero del 2021 de la BBC señala que el traslado de la embajada de Estados Unidos en el 2018 obedeció a un compromiso de campaña con un generoso donador. Esta otra nota del Times of Israel de octubre del 2024 señala que millonarios fondos provenientes de la misma familia parecieran comprometer al candidato con respecto a Cisjordania.

- el retiro de Estados Unidos del Consejo de Derechos Humanos de Naciones Unidas en junio del 2018, en respuesta a una resolución creando un órgano de investigación sobre las acciones de Israel en el territorio palestino ocupado con ocasión de la "Marcha del Retorno" organizado por colectivos palestinos desde marzo del 2018 (véase nuestra nota publicada en la Red Internacional para los Derechos Humanos / RIDH); 

- el retiro de la contribución de Estados Unidos a la única agencia de Naciones Unidas a cargo de los refugiados y desplazados palestinos en el mundo, la UNRWA  en agosto del 2018 (véase nota de The Guardian de agosto del 2018). Un reciente informe de la Foundation for Middle East Peace detalla que las acusaciones en contra de la UNRWA durante el período 2017-2020 eran absolutamente falsas (véase informe con fecha del 1 de noviembre del 2024).

- el cierre de la oficina de la Organización de Liberación Palestina (OLP) en Washington en septiembre del 2018 (véase comunicado oficial del Departamento de Estado).

- el reconocimiento en marzo del 2019 por parte de Estados Unidos de la soberanía de Israel sobre los Altos del Golán, un territorio sirio ocupado por Israel (véase declaracion del Departamento de Estado);

- el cambio radical de posición de Estados Unidos en noviembre del 2019, al considerar que los asentamientos israelíes en Cisjordania ya no deben ser considerados como ilegales desde la perspectiva del derecho internacional (véase nuestra nota al respecto publicada en el medio digital de Delfino.cr).

Varias de estas acciones de Estados Unidos tomadas entre el 2017 y el 2020 atentan contra las resoluciones del Consejo de Seguridad adoptadas con el voto o la abstención de Estados Unidos, tal y como ocurrió con la precitada resolución 2334, cuyo texto las enuncia de manera detallada. Es de notar que la llegada del actual mandatario norteamericano a la Casa Blanca en enero del 2021 no ha motivado ninguna decisión con respecto a la embajada de Estados Unidos: la cual se mantiene desde mayo del 2018 en Jerusalén.

En otro ámbito no tan alejado de las preocupaciones de Israel, el Presidente Trump optó el 8 de mayo del 2018 por retirar  a Estados Unidos del denominado "pacto nuclear" sellado en julio del 2015 entre Irán y la comunidad internacional, luego de casi 20 años de intensas negociaciones. La decisión unilateral de Estados Unidos se basó en "informes de inteligencia" de Israel sobre el programa iraní, dadas a conocer a finales del mes de abril del 2018 (véase artículo del New York Times). Las conclusiones a las que llegó Estados Unidos fueron formalmente desmentidas por la Agencia Internacional de la Energía Atómica (AIEA) de Naciones Unidas, al sostener que Irán sí estaba cumpliendo a cabalidad con lo pactado en el 2015 con la comunidad internacional: véase nota nuestra al respecto titulada "¿Informantes malinformados? OIEA desmiente a Estados Unidos: Irán sí cumple con obligaciones pactadas en materia nuclear" (publicada en el portal jurídico de DerechoalDia)

Finalmente, tres acciones tomadas por Estados Unidos en el año 2020 merecen mención en este apartado, al resultar de la estrecha colaboración existente entre Estados Unidos e Israel:

- en los primeros días de enero del 2020, el asesinato en Irak del general iraní Qassem Soleimani, totalmente asumido por Estados Unidos (véase comunicado oficial). Medios de prensa señalaron inmediadiatamente el apoyo de Israel para esta acción (véase nota del Timesof Israel) y casi dos años después se confirmó que la acción se realizó por parte de Estados Unidos con base en información de inteligencia proporcionada directamente por Israel (véase cable de la agencia de noticias AP de diciembre del 2021).

- en junio del 2020, Estados Unidos adoptó inéditas sanciones contra el personal de la Corte Penal Internacional (CPI). Estas sanciones no lo fueron en reacción a investigaciones relacionadas a militares de Estados Unidos, sino a la sombra de Gaza cada vez más amenazante para los militares y sus jefes políticos en Israel: véase al respecto nuestra nota al respecto. Incapaz de contener el entusiasmo por el logro obtenido, el único Estado en el mundo en celebrar esta decisión de Estados Unidos, fue Israel, cuyas máximas autoridades manifestaron su profundo regocijo al respecto (véase nota del Timesof Israel del 11 de junio). En abril del 2021 la actual administración norteamericana decidió suspender estas insólitas sanciones (véase comunicado oficial del Departamento de Estado y esta nota de Human Rights Watch): se trata de sanciones unilaterales por parte de un Estado contra el personal de una jurisdicción internacional que no cuentan con ningún precedente.

- en septiembre del 2020, se suscribieron formalmente los denominados "Acuerdos de Abraham", fomentados por Israel y Estados Unidos: véanse las 4 declaraciones del 2020 de Bahrein, Emiratos Árabes Unidos, Marruercos y Sudán colgadas en la parte baja en este enlace del Departamento de Estado nortamericano. Sobre este último, resulta notorio que en el pasado mes de septiembre del 2024, los Acuerdos de Abraham no dieron lugar a ningún comunicado oficial por parte de Estados Unidos para conmemorar su firma, mientras que sí se observó en el año 2023. No está de más señalar esta interesante entrevista publicada en Israel el 20 de septiembre del 2024 a un analista político israelí (cuya lectura completa se recomienda), en la que se lee que:

“Let’s be clear: the true motivation for signing the Abraham Accords was to remove the Palestinians from the regional agenda and completely normalize the occupation. But this theory has not proven itself. It was a short-term deal signed with the Trump administration, which did not exactly care about strategy in the Middle East, but about signing the “deal of the century”.


A modo de conclusión

Más allá de un denominado "acuerdo del siglo" muy promocionado en los medios de prensa internacionales, y que se calificó tempranamente en un foro en Costa Rica organizado desde la Federación de Estudiantes de la UCR (FEUCR) en agosto del 2020 como la "estafa del siglo" (véase nota nuestra y  video del foro), los vetos de Estados Unidos en el Consejo de Seguridad se han mantenido en este año 2024 de  manera ininterrumpida.

En efecto, fueron varias las resoluciones del Consejo de Seguridad relacionadas a Gaza vetadas por la delegación norteamericana de manera solitaria, como el veto al proyecto de resolución presentado por Brasil en octubre del 2023 (véase nuestra breve nota al respecto). Es de recordar que el 18 de abril pasado, Estados Unidos vetó de manera solitaria una resolución solicitando la plena membresía de Palestina como Estado Miembro de Naciones Unidas (véase nuestra breve nota al respecto). 

El 10 de mayo del 2024, la Asamblea General de Naciones Unidas, por una abrumadora mayoría, tomó nota de este veto de Estados Unidos de abril del 2024, y validó nuevos derechos a la delegación oficial de Palestina en Naciones Unidas como Estado, mientras se resuelve su solicitud presentada formalmente desde el mes de septiembre del 2011 al Consejo de Seguridad (véase al respecto nuestra nota al respecto).  

Tal y como se puede observar, nuevas iniciativas diplomáticas podrían ver la luz ahora que la diplomacia de Estados Unidos es conducida por una administración saliente hasta el 20 de enero del 2025, con un margen de maniobra mucho mayor con respecto a Israel al que tenía antes del 5 de noviembre. Las recientes nominaciones en el equipo del Presidente electo norteamericno (véase artículo de The Guardian del 17 de noviembre del 2024) confirman la peligrosa deriva pro-israelí que tendrá Estados Unidos a partir del 20 de enero del 2025.

La reiteración de las violaciones flagrantes a las disposiciones de la Carta de Naciones Unidas por parte de Israel desde la tarde/noche del 7 de octubre del 2023 ha sido condenada por un sinnúmero de órganos y entidades de Naciones Unidas, incluyendo la Corte Internacional de Justicia (CIJ), con una notoria excepción: el Consejo de Seguridad.

Tuvimos en aquel momento (diciembre del 2016) la oportunidad de señalar (véase nuestra nota publicada en enero del 2017 en el sitio de HablandoClaro) que:

"No cabe duda, además, que recurrir a Donald Trump evidencia cierto nerviosismo (cercano a la desesperación) y manifiesta una notable innovación por parte de la diplomacia israelí. No se registran gestiones de un Presidente electo intercediendo en aras de frenar una iniciativa que deba ser examinada por parte del Consejo de Seguridad".

¿Es factible que asistamos en este cierre del año 2024 a alguna gestión muy parecida dentro de Naciones Unidas, que no se vea vetada por Estados Unidos? Dada la insensatez de las autoridades israelíes tanto en Gaza y en el resto del territorio palestino ocupado, como también en el Líbano (y ello desde mediados de septiembre), se considera bastante probable. Esta situación explica el recrudecimiento de acciones diplomáticas y de acciones gestadas desde la misma sociedad civil observadas desde el 5 de noviembre pasado.

Foto extraída de artículo titulado "The not-so-secret history of Netanyahu´s support of Hamas", Magazine+972, edición del 7 de noviembre del 2024, cuya lectura completa se recomienda.

Por lo anteriormente descrito, desde el 5 de noviembre se abre para Estados Unidos (y para la comunidad internacional) un pequeño espacio de tiempo en el cual, Estados Unidos puede reconciliar al Consejo de Seguridad con la misión primordial que le asigna la Carta de Naciones Unidas desde 1945: sancionar y tomar medidas coercitivas ante graves violaciones a la Carta de Naciones Unidas cometidas por un Estado Miembro.


-  -  Notas  -  -

Nota 1: Sobre la solicitud del Fiscal de la CPI, véase BOEGLIN N., "Gaza / Israel: a propósito del anuncio del Fiscal de la Corte Penal Internacional (CPI) de solicitar órdenes de arresto por crímenes de guerra y de lesa humanidad", 20 de mayo del 2024. Texto disponible aquí.


Nota 2: En la votación de esta misma resolución en el 2023, se lee en este comunicado de Naciones Unidas del 10 de noviembre del 2023 que: "On a point of order, Egypt’s delegate asked who requested the vote, to which the Chair responded that it was Israel. The resolution was approved by a recorded vote of 168 in favour to 5 against (Israel, Marshal Islands, Micronesia, Nauru and the United States), with 9 abstentions (the Democratic People’s Republic of Korea, Guatemala, Kiribati, Palau, Papua New Guinea, Paraguay, Tongo, Tonga and Vanuatu)".


Nota 3: Sobre esta importante decisión de la CIJ del 19 de julio pasado, muy pocamente analizada en la doctrina europea pese a su enorme relevancia para la causa palestina, véase MAIA C.& POISSONIER G., "Avis de la CIJ de 2024 relatif à l’occupation du Territoire palestinien : une analyse au prisme du droit international des droits humains", sitio especializado jurídico Actualités Droits - Libertés, 2024, edición del 7 de octubre del 2024. Texto completo disponible aquí. Véase también DUBUISSON F., "Les conséquences de l'avis de la CIJ relatif à l'occupation du Territoire palestinien", Yaani, edición del 29 de julio del 2024. Texto disponible aquí.  Remitimos también a nuestra nota publicada en español: BOEGLIN N., "Ocupación prolongada y colonización ilegal israelí del territorio palestino: apuntes con relación a la reciente opinión consultiva de la Corte Internacional de Justicia (CIJ)", editada el mismo 19 de julio del 2024 y que recoge las manifestaciones oficiales de algunos Estados, incluyendo el mustismo absoluto de Estados Unidos y de Canadá. Texto disponible aquí. En el sitio especializado Hablemos de Derecho internacional (HDI) (ubicado en La Haya) recientemente tuvimos la oportunidad de analizar los alcances de esta opinión consultiva (enlace del podcast de octubre del 2024).


Nota 4: Véase al respecto nuestra nota en la que analizamos la ausencia de explicación de voto de la delegación de Costa Rica en Naciones Unidas y la difusión de un comunicado de prensa desde su aparato diplomático, en el apartado titulado "Algunas breves acotaciones con respecto a la "justificación" aportada oficialmente por la diplomacia costarricense" en  BOEGLIN N., "Gaza / Israel: a propósito de la reciente solicitud de intervención de Bolivia ante la CIJ", 9 de octubre del 2024. Texto disponible aquí


Nota 5: Véase al respecto BOEGLIN N., "América Latina ante solicitud de opinión consultiva a justicia internacional sobre la situación en Palestina: breves apuntes sobre insólito voto en contra de Costa Rica", 31 de diciembre del 2024. Texto disponible aquí.


Nota 6: Véase al respecto BOEGLIN N., "Reacciones a decisión de Estados Unidos de reconocer a Jerusalén como capital de Israel", 11 de diciembre del 2017. Texto disponible aquí.